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Tout est politique !
samedi 22 mars 2025, par
L’actualité invite de plus en plus à comprendre l’importance de la politique. Alors que la politique était, il y a peu, méprisée, conspuée même, aujourd’hui elle s’impose. Bien sûr, tout d’abord par la guerre qui est à nos portes. Il faut choisir entre parier que nous pouvons continuer à engranger les dividendes de la paix créée par les générations précédentes ou constater qu’il va falloir construire la nôtre seul ou en commun. Mais il y a aussi la nécessité de se positionner face au déclassement progressif de la France et d’une politique ambitieuse qui est de plus en plus financée par le déficit ou le choix de la recherche de la compétitivité et de la protection de nos emplois.
Ces questions ont un impact syndical, car il faudra l’accompagnement social de ces politiques publiques.
Le syndicat Libre est un syndicat dont le positionnement est clair : nous sommes européens. Nous avons conscience que notre avenir n’existe qu’en unissant nos forces. Et nous vous l’avons dit, nous sommes pour “les États-Unis d’Europe” [1]. À contrario, vivre sur une île, c’est le RN. Et l’île devient vite la proie de tous les pirates.
Nous sommes libéraux, c’est-à-dire nous ne sommes pas aveugles face aux principes économiques et nous savons que nous devons reconstruire un modèle économique créateur de richesses pour que celles-ci puissent continuer à être partagées. À contrario, le partage de la pauvreté, c’est le communisme ou le néo-communisme de LFI.
C’est dans ce cadre que notre organisation syndicale ouvre un cycle de consultation que nous débutons avec un rendez-vous sollicité avec Madame Valérie Pécresse, non pas en tant que présidente de la Région, mais en tant que femme politique française à la carrure nationale. Nous allons discuter de nos propositions pour le monde de demain, avec une femme pragmatique qui a démontré son savoir-faire à la Région Île-de-France.
Nous allons lancer deux réunions importantes pour aider les agentes et les agents à mieux maîtriser les enjeux d’aujourd’hui.
- La première réunion aura lieu le lundi 28 avril 2025 et portera sur la République. Une précédente réunion sur ce thème a recueilli un accueil enthousiaste. Certes, tous les syndicats se doivent d’être républicains, mais il y en a un qui le démontre vraiment et c’est nous. C’est pourquoi nous avons été le seul syndicat à approuver la charte régionale sur les valeurs de la République et la Laïcité. Et nous sommes le seul à vous former sur ce sujet, ce qui est utile tant pour comprendre les enjeux d’aujourd’hui que pour préparer les concours ou les entretiens dans le cadre du renouvellement de carte de séjour ou de demande de naturalisation.
- La seconde réunion sera le lundi 26 mai 2025 et portera sur l’Union européenne. Là aussi, nous sommes la seule organisation syndicale à vous en parler, mais aussi la seule à avoir voté favorablement à toutes les réorganisations de nos services régionaux en vue de rendre plus efficace notre contribution à la mise en place de sa politique.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !
[1] L’Express a interrogé Vladislav Sourkov, l’homme qui a servi de modèle au livre à succès de Giuliano da Empoli, Le mage du Kremlin (Gallimard). Sourkov est l’homme qui a pensé le poutinisme et contribuer à la mettre en place, avant de s’éloigner de Vladimir Poutine depuis 2020.
Parlant de l’UE, il pointe « une structure de gouvernance obèse, trop collégiale, qui ne produit plus que des demi-mesures. L’Europe doit décider si elle est un Etat ou non. Les pays membres ont délégué leur souveraineté, mais pas entièrement. Résultat, ni l’Europe, ni ses membres ne sont entièrement souverains ». Et de poursuivre : « Il faut sortir de cet entre-deux précaires, soit en revenant à l’état antérieur d’une communauté purement économique, soit un faisant un pas décisif vers une fédération souveraine. » Et de conclure : « Pour l’un comme pour l’autre, il faudra de la volonté et une généreuse dose de ce bon vieil autoritarisme. » Cela ne plaira certes pas à tout le monde, mais voilà les termes du débat clairement posés. (cité par L’opinion)